L’audience du 6 aout 2019 devant le Juge de l’exécution à Melun reportée au 24 septembre 2019

Afin d’obtenir un délai du Tribunal avant l’expulsion de son logement, la famille de Pascal Monin a saisi comme la loi le prévoit, le juge de l’exécution. A l’audience du 6 aout 2019, la commune représentée par Monsieur le Maire et l’avocate de la mairie, Maître Prunier, ont dans leurs conclusions réclamé l’expulsion sans délai des occupants du 11 rue de Ferland.

Monsieur Monin quant à lui, était accompagné par deux représentants du Comité Ferland. L’aide juridictionnelle n’ayant pas encore eu le temps d’attribuer un avocat au défendeur, le Juge a reporté l’audience au 24 septembre 2019 à 9h30 au Tribunal de Melun.

Monsieur le Maire a dénoncé au cours des brefs échanges qui ont précédé le report de l’audience, les rayures sur la carrosserie de sa voiture en avril 2019 et le climat de violence et de menaces qui seraient selon lui causés par les opposants à l’expulsion de la famille Monin.

La démarche du Comité Ferland s’inscrit strictement dans le cadre respectueux du droit et des personnes. Nous cherchons à rétablir le dialogue avec la mairie et souhaitons aider la famille Monin à se défendre.

Notre objectif est d’apaiser la situation et trouver une solution digne et équitable. Il faut pour cela dépasser les inimités personnelles qui se sont cristallisées depuis plusieurs années autour de cette maison.

Tout le monde connait les difficultés que rencontrent les élus municipaux pour remplir leur mission au service de l’intérêt général. Que monsieur le Maire et le conseil municipal veuillent bien accepter l’expression de notre entière solidarité face à des comportements qui sortiraient du cadre du débat citoyen et démocratique.

Monsieur le maire s’est également ému du contenu du tract diffusé dans la commune fin juillet qui serait “diffamatoire” car il y serait traité de “promoteur immobilier”. Nous invitons le maire à bien relire l’appel à la réunion du 29 juillet 2019 afin qu’il en saisisse plus précisément le sens et les nuances.

Enfin, nous remercions la municipalité qui a bien voulu prêter la salle des Fêtes pour organiser une réunion publique au sujet de cette expulsion.

Féricy est notre village. Il y fait bon vivre, ensemble.

Jean-Jacques De La Chomardière

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